Les pendules à complications

LES PENDULES ET MOUVEMENTS A

COMPLICATIONS ET AUTRES BIZARRERIES.

Cette pendule d'époque empire est équipée d'un quantième, mais tous les jours il faut avancer l'aiguille à la main.

Pendule De Verberie.

Cette autre pendule d'époque empire est aussi nantie d'un quantième, mais celui-ci est automatique.

L'aiguille qui indique la date est fixée sur le canon de la roue à rochet au centre.

La flèche verte indique un moyeu sur lequel est fiché un index. Le moyeu et donc l'index font un tour par 24 heures, à chaque fois, l'index pousse d'une dent le rochet et fait ainsi avancer l'aiguille qui donne la date.

Sur la photo ci-dessus, on voit l'axe qui entraine l'index, à gauche et à droite la couronne dentée qui entraine l'axe. La couronne est elle même entrainée par le barillet de sonnerie, le rapport de dent a été calculé de façon à ce que lorsque la pendule a sonné ses 24 heures, la roue qui commande l'index ait tourné d'un tour. La commande s'exécute pendant que la pendule sonne les douze coups de minuit.

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Pendule Bataille.

Autre pendule à quantième à mouvement Brocot.

Celle-ci indique le jour et la date.

L'intérieur de la pendule.

Le principe est le même que sur la pendule De Deverberie. Un axe sur le quel est greffé une couronne dentée (flèche verte) est entrainé par le barillet de sonnerie, à l'autre extrémité de cet axe, un disque de laiton ( flèche orange) est solidaire de cet axe et tourne, on voit un index planté dans ce disque (flèche rouge)

Lorsque le barillet sonne les douze coups de minuit, l'index du disque pousse le levier (flèche verte) lequel levier pivote en son milieu sur la vis axe (flèche blanche) les deux biellettes (flèches bleues) reculent et sautent une dent, lorsque l'index quitte le levier, il est rappelé par un ressort lame, de ce fait les deux biellettes poussent les roues à rochet d'une dent, la date et le jour viennent de changer.

La roue à rochet de gauche est celle de la date et comporte 31 dents, celle de droite est celle des jours et comporte 7 dents.

On aperçoit, au bout des axes de ces roues à rochet, un bouton moleté permettant d'ajuster manuellement la date et le jour.

Merci à Y Body pour les photos

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Pendule Brocot à double roue d'échappement.

Assez peu de ces pendules furent produites, quelques unes sont encore en état de marche.

La roue d'ancre est sur le même axe que la roue de petite moyenne, la roue de petite moyenne menante entraine une autre roue de petite moyenne menée sur l'axe de  laquelle est fixée l'autre roue d'échappement.

Photo des deux roues de petite moyenne, on peut remarquer le repérage des dents (deux coups de pointeau)

Photo prise au cours du démontage avant restauration (2014)

Le mouvement est à trois platines,

il faut "loger" les deux roues de petite moyenne extérieures aux deux platines habituelles.

Photo des deux roues de petite moyenne entre les deux platines avant, on marquera que l'alignement des deux roues n'est pas bon, cette pendule étant passée entre les mains d'un sagouin comme le montre la platine arrière de la photo ci-dessous, où l'on peut constater le martelage des paliers afin d'éviter un bouchonnage.

Le mouvement qui anime cette Brocot à double échappement a une autre particularite qu'il partage avec la pendule à quantième "Bataille" vue plus haut.

Le système de remontée du râteau.

On peut remarquer, ici, que la remontée du râteau ne se fait pas par l'habituelle virgue fixée au bout de la roue d'arrêt mais par une biellette métallique en acier, laquelle biellette est actionnée par une manivelle fixée en bout de l'axe du marteau de sonnerie.

A chaque fois que le marteau se soulève pour sonner, la biellette remonte et le râteau remonte d'une dent.

Achille Brocot et son associé Jean-Baptiste Delettrez "n'arrêtaient pas d'inventer des trucs bizarres", dixit Richard Chavigny auteur de quelques ouvrages sur l'horlogerie que j'ai eu un jour au téléphone et à qui je m'ouvrais sur un bien curieux réveil matin créé par Delettrez, une étrange "usine à gaz" qui, bien que ce ne doit pas un mouvement de Paris qui l'anime, vaut que j'y consacre une page.

Sur ce mouvement, bizarrerie aussi partagée sur la pendule "Bataille" la détente, qui a perdu son nez et qui ne stoppe plus la cheville de la roue d'arrêt mais se termine par un crochet lequel stoppe une cheville fixée sur la roue de délai, c'est la même cheville qui vient s'arrêter sur le plot du détentillon.

Pendule "Bataille" le crochet de la détente.

On peut s'interroger sur ce système, était-il plus facile à fabriquer ? moins onéreux ? plus fiable ? toujours est-il qu'il n'a pas perduré.

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Pendule Gautier à sonnerie des quarts.

Gautier: rue des fossés Montmartre -1850-

Son travail va s'exercer sur un roulant Honoré Pons.

Il y a deux marteaux sur ce mouvement, il y a donc deux timbres, un pour la sonnerie  des quarts et un pour la sonnerie des heures.

Je n'ai pas de photo des timbres de cette pendule qui a été restaurée il y a 7 ans, je ne pensais pas, à l'époque, publier sur un site  ce que j'ai rencontré. Les photos étaient destinées à ma phototèque personnelle et elles ne sont pas toujours de qualité.

Voici le marteau de la sonnerie des heures. A droite, on voit un fil d'acier avec une forme particulière traverser l'axe.

Quand l'axe du marteau est monté, ce fil est perpendiculaire à l'axe comme l'est le trait rouge.

C'est un mouvement avec sonnerie à râteau et dans toute les sonneries du mouvement de Paris, à roue de compte ou à râteau, c'est la roue de chaussée qui supporte deux index diamétralement opposé qui commande le déclenchement de la sonnerie.

La roue de chaussée de ce mouvement comporte quatre index pour chaque quart.

Elle supporte deux autres index sur la face avant, flèches rouges.

Que remarque-t-on sur la platine avant ?

On voit, désigné par les flèches rouges, un élément métallique en laiton ayant la forme d'un détentillon à trois branches.

Alors, comment ça marche ?

Sur un mouvement à sonnerie à râteau classique, la sonnerie de la demie, sonne un coup. L'index de la roue de chaussée va soulever le détentillon qui va armer la sonnerie mais pas assez pour le détentillon soulève l'esse et libère le râteau, la sonnerie ne va donc sonner qu'un coup.

Sur la pendule Gautier, ce système est appliqué à la sonnerie des quarts, qui sonne un coup.

Pour les deux coups de la demie, l'un des quatre index de la roue de chaussée va soulever le détentillon totalement, comme pour sonner les heures, le râteau va être complètement libéré et retomber...Mais ! un des deux index fixés sur la face avant de la roue de chaussée va faire bouger ce deuxième détentillon à trois branches et présenter un des deux décrochement (flèche verte) sous une petite cheville fixée sur le bras du râteau, en l'occurence, pour la sonnerie de la demie, c'est la partie la plus haute du décrochement qui va arrêter la retombée du râteau, celui-ci ne va descendre que de deux dents et la sonnerie va sonner deux coups.

Pour la sonnerie des trois quarts, la même opération va se produire suaf que ce "fameux" deuxième détentillon va se décaler, commandé par le deuxième index fixé sur l'avant de la roue de chaussée et offrir le décrochement le plus bas à la cheville du bras du râteau et permettre la descente du râteau de trois dents et la sonnerie va sonner trois coups.

Pour le quatrième quart, la sonnerie des heures, le deuxième détentillon se déplace totalement permettant la retombée totale du râteau, le troisème doigt du détentillon spécifique bloque l'axe du marteau de la sonnerie des quarts (voir l'axe du maretau etson fil d'acier qui est soulevé par le troisième doigt du détentillon) et libère celui de la sonnerie des heures puisqu'il y a deux timbres, les deux sons sont différents et on ne peut confondre le son des quarts et des heures.

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La pendule Neuberger allant trois mois à quatre tours de ressorts.

Voici la platine arrière.

On remarquera un petit barillet supplémentaire et c'est de ce dernier que proviendrait l'énergie nécessaire pour trois mois.

Voici ce petit barillet. Les deux couronnes tournent en sens inverse, la partie centrale du ressort entraine la petite couronne et la partie extérieure la grande couronne.

Le barillet des heures qui engrène sur le pignon de la roue de temps et la couronne de cette même roue qui engrène sur la petite couronne du barillet supplémentaire.

Le train de rouages des heures

La platine arrière et le petit barillet, on constate que sa grande couronne engrène sur le pignon de la roue de huitaine.

La roue chaperon à migré sur la platine avant.

Les estampilles de la platine arrière, le travail a été exécuté à partir d'un roulant Japy.

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Merci à Ray Dennis ( Canada ) lecteur du site, pour les photos et la correspondance.

Cette page est en cours d'élaboration, d'autres images sont à venir